L'enquête Génération du CEREQ : Quand l'école est finie

L'enquête Génération menée par le CEREQ en 2020 et publiée en 2022 sous le titre "Quand l'école est finie" donne des informations sur le profil des jeunes de la génération 2017 partis en mobilité internationale au cours de leurs études. 

En voici des extraits :

  • 69 % des séjours réalisés ont un motif d’études ou de stage.
  • 38 % des jeunes interrogés ont séjourné à l’étranger (hors vacances et activités de loisirs) pendant leurs études secondaires (collège, lycée) ou supérieures,
  • les chances d'être partis à l’étranger augmentent avec le niveau de diplôme : les non-diplômés et les diplômés de niveau 3 sont les moins concernés (18 %), à l’inverse des diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieurs (81 %) pour lesquels la mobilité internationale fait souvent partie intégrante du cursus. D'ailleurs, parmi les séjours de stage et d’études, 27 % étaient déclarés comme obligatoires.
  • Dans l’ensemble, le séjour à l’étranger est court : moins de 2 semaines dans plus de la moitié des cas.
  • Les diplômés de niveau bac+5 et les doctorants se distinguent par des séjours relativement  longs (3 mois ou plus pour 67 % d’entre eux) justifiés par des études (56 %) ou un stage (25 %).
  • L’Europe constitue la destination principale (78 %), et ce quel que soit le niveau de diplôme. Néanmoins, l’Amérique et l’Asie-Océanie sont relativement bien représentées parmi les masterisés et plus (20 % et 13 %) et ceux de bac+2 à bac+4 (9 % et 5 %). L’Afrique constitue la destination d’environ 4 % de ces séjours, tous niveaux de diplômes confondus.
  • Parmi les jeunes partis à l’étranger, 37 % pensent que leur séjour a amélioré leurs chances de trouver un emploi à la fin de leurs études, en particulier lorsqu'il s'agit d'une expérience de stage ou de travail (65 %) et pour les séjours de plus de trois mois (73 % pour des durées de 3 à 6 mois et 76 % au-delà de 6 mois).
  • Un tiers des séjours directement liés à la scolarité (stages ou études) mobilisent un financement (public ou privé). Un quart des sortants non diplômés ou diplômés de l’enseignement secondaire déclarent que leur séjour est financé contre 29 % pour les diplômés de niveau bac+2 à bac+4 et 44 % des diplômés de niveau master et plus.  Les financements issus d’un programme (Erasmus+, OFAJ, bourse Lefèvre, bourse Charles de Gaulle…) sont plus souvent mobilisés par les plus diplômés, à l’inverse des financement issus d’organismes privés. Les aides de collectivités territoriales participent au financement d’environ 44 % des séjours à tous les niveaux de diplômes.

Modifié le: vendredi 29 mars 2024, 18:06